Comment répondre à “Quelles sont vos faiblesses ?” (sans sonner faux ni perdre en crédibilité)

Apprenez à répondre à la question “Quelles sont vos faiblesses ?” avec authenticité, impact et professionnalisme.

November 19, 2025
Purple Elipse - Sparagus
5 minutes de lecture

Résumé de l'article en 30 secondes

Répondre à “Quelles sont vos faiblesses ?” n’est pas un piège, mais une opportunité de montrer votre conscience de soi, votre sérieux et votre capacité d’évolution. Une bonne réponse est honnête sans être alarmante, concrète sans être dramatique, et orientée progrès. Dans cet article, vous apprendrez comment choisir une faiblesse “sûre”, éviter les clichés, utiliser la structure de réponse la plus efficace, et relier votre progression aux besoins du poste — pour donner une réponse solide, authentique et vraiment mémorable.

S’il y a bien une question d’entretien qui fait paniquer même les personnes les plus sûres d’elles, c’est celle-ci.
Vous savez qu’elle va tomber et que vous ne pouvez pas l’éviter.
Et vous savez aussi qu’une mauvaise réponse peut vous faire paraître soit trop récité… soit trop risqué.

Mais voici la réalité :
Les recruteurs ne posent pas cette question pour vous piéger.
Ils veulent savoir si vous êtes capable de vous remettre en question, d’apprendre et d’évoluer.

Voici comment y répondre de manière honnête, stratégique et vraiment mémorable.

1. Ne contournez pas la question et n’en faites pas une fausse qualité

Les recruteurs repèrent ces réponses à des kilomètres :

« Je suis perfectionniste. »
« Je m’investis trop. »
« Je travaille trop dur. »

Ce ne sont pas des faiblesses.
Ce sont des clichés, et ils envoient un message clair :
❌ Vous évitez la question.

Une vraie faiblesse, c’est quelque chose qui vous freinait, que vous améliorez activement — pas quelque chose censé vous rendre parfait.

Les bons candidats évitent les clichés.
Les excellents candidats montrent conscience de soi et progression.

2. Choisissez une vraie faiblesse… mais une faiblesse “sûre”

Ce n’est pas une séance de confession.
On attend de vous de l’honnêteté — mais intelligente.

Une bonne faiblesse est :

✔ réelle
✔ non bloquante pour le poste
✔ accompagnée d’un plan d’amélioration clair

Exemples de faiblesses “sûres” :

  • Déléguer (pour les rôles non managériaux)
  • Prise de parole en public
  • Dire “oui” trop vite
  • Demander de l’aide trop tard
  • Se perdre dans les détails
  • Avoir besoin de plus de temps pour intégrer de nouvelles infos
  • Se sentir mal à l’aise de challenger un senior

Ce sont des faiblesses humaines, compréhensibles et améliorables — exactement ce que veulent voir les recruteurs.

3. Utilisez la seule structure qui fonctionne : Honnêteté → Contexte → Progrès

Une réponse solide suit un schéma simple :

  • Nommer la faiblesse (clairement, sans justification)
  • Expliquer quand et pourquoi elle apparaît
  • Montrer ce que vous faites pour vous améliorer
  • Terminer par les résultats que vous observez déjà

C’est une démonstration d’intelligence émotionnelle, de responsabilité et de capacité d’évolution — les qualités que les managers valorisent le plus.

Voici un exemple :

« J’ai toujours été un peu lent à demander de l’aide, surtout parce que j’aime résoudre les choses moi-même.
L’année dernière, j’ai réalisé que cela pouvait parfois ralentir l’avancement de projets plus larges.
J’ai donc adopté une règle simple : si je suis bloqué plus de 30 minutes, je demande un avis ou un input.
Résultat : je travaille plus vite et je collabore beaucoup plus tôt dans le processus. »

Honnête. Clair. Sans drame. Et très coachable.

4. Ne choisissez jamais une faiblesse qui est une compétence essentielle du poste

C’est l’erreur la plus fréquente.

Si vous postulez pour :

  • un rôle commercial → ne dites pas que vous manquez de confiance
  • un rôle de leadership → ne dites pas que vous évitez les conversations difficiles
  • un rôle data → ne dites pas que vous êtes désorganisé
  • un rôle de gestion de projet → ne dites pas que vous avez du mal à prioriser

Une excellente réponse est pertinente sans être alarmante.

Posez-vous toujours cette question :

👉 “Est-ce que cette faiblesse m’empêche de réussir dans ce rôle ?”
Si la réponse est oui, choisissez autre chose.

5. Ramenez toujours la réponse au poste — montrez pourquoi cela compte pour eux

La plupart des candidats terminent par :
« Je travaille dessus. »
C’est bien — mais insuffisant.

Pour vraiment vous démarquer, finissez par :

« C’est important pour moi parce que je sais que ce rôle nécessite… »

…et mentionnez un aspect spécifique du poste.

Exemples :

  • « ...une communication claire entre équipes. »
  • « ...une collaboration fluide avec les parties prenantes. »
  • « ...d’avancer vite sans sacrifier la qualité. »
  • « ...d’être à l’aise pour challenger certaines hypothèses. »

Cette dernière ligne montre de la maturité et de l’alignement.
Elle dit au recruteur :
“Je sais ce que ce rôle exige, et je suis déjà en train de m’y préparer.”

En bref

On ne vous juge pas parce que vous avez des faiblesses — tout le monde en a.
On vous juge sur votre capacité à :

✔ les nommer honnêtement
✔ comprendre leur impact
✔ montrer ce que vous faites pour progresser
✔ et relier cette progression au poste visé

C’est ça, la crédibilité.

Une excellente réponse n’est pas parfaite.
Elle est consciente, réfléchie et authentique.

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